La folie de Nicolas
Il pense et s’agite dans la voie lactée du néant
Il se croit fort et tentaculaire et au firmament
Mais il nage dans l’espèce délabrée de l’humain empalmé
et chuchote à son nonce que le moment attendu est arrivé
Parodie d’un pouvoir limité, sans partage, Nicolas espère
Que l’histoire retiendra de sa fulgurante ascension son coté « vipère »
Il insiste le bougre bouleversant l’équilibre de nations ennemies
Il s’arme d’impatience et rêve de dominer faunes, humains et fourmis
Elu au naufrage universel par un peuple perdu dans les limbes
Nicolas sort sa nacelle pour nourrir quelques dindes
Il transperce ses courtisans d’illusions égarées, brumeuses
Et embrasse la présidence sans dentifrice ni pelleteuses
Ne cherche pas à comprendre le précédent vers car il ne veut rien dire
Il symbolise surtout le calvaire d’un poète à la limite du délire
Qui s’offusque d’une société qu'il voulait transformer
Qui constate son infirmité et son impossible volonté
Nicolas, lui, ne se pose pas de question telle le bouffon-roi
Il se pourvoit sans concession et casse constamment sa voix
Le tsar de toute la France rêve de conquête imprudente
Finalement, il nettoie ses dents avec une brosse répugnante
C'est " E.T" "E.T " "E.T" ......Maison, maison.....
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