Métamorphose
Une mer blanche hésite à baisser le son
De sa vague interdite par le ciel et le coton
Les songes miroirs maléfiques qui s’ouvrent à tes yeux
Reflètent l’écorce tantrique de ton émoi vertigineux
Je sonde les temps qui coulent sous le vent
Dans un rythme frénétique soumis aux hurlements
Symétrie axiale qui jouxte ton nombril vertueux
Parabole abyssal qui t’enveloppe pour le mieux
Un concombre anodin s’expatrie dans le cercle
Sa « carrée » trop petite pour ce jardin qui l’encercle
De ce prisme vertueux qui rigole à l’instant
Et qui semble querelleur le temps d’un printemps
J’entrevoie, immobile, la couleur finale
Qui, entre le rouge et l’oblique, s’entretient en pétale
Une rose perdue s’époumone de ses airs
Aimée et ingénue, elle en oublie l’hiver
Tubercule haletant un dimanche au matin
Gesticule sur la place comme un fakir anodin
Militants vieillissants dénués de ressorts
Laissent tomber les batailles et les jettent à bâbord
A tribord toute gens de gauche socialistes
Ils glissent dans une logique morne et triste
Leur discours inadapté à l’attente des français
Plait à leur nombril et à l’électorat engagé
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